Planter

Préparation du sol et plantation

Il est préférable de planter les arbres le plus tôt possible après l’achat. Il est vrai que des arbres en mottes ou conteneurs se maintiennent bien à l’humidité et à l’abri du gel, mais pourquoi attendre si les conditions sont réunies…

La plantation :  des précautions à prendre

À l’automne, la chaleur résiduelle du sol favorise un enracinement plus rapide. Dans les régions les plus froides, il est plutôt conseillé de planter en période printanière pour améliorer les chances de réussite de reprise.
Ne pas planter en automne sur des zones gorgées d’eau en hiver, préférer une plantation en mars/avril dans ce cas. Dans les autres cas, préférer une plantation d’automne afin de permettre au système racinaire de s’installer et d’avoir un démarrage rapide au printemps.
Faire un travail localisé manuel ou à la pelle mécanique quelques mois avant la plantation, en évitant de mélanger les horizons (différentes couches de terre). La profondeur et la largeur du trou, doivent être d’au moins 0,6 m3 et si possible d’1m3. Au moment de la plantation, l’ouverture manuelle à la bêche s’effectuera en proportion du système racinaire.
Éviter de laisser trop longtemps les racines à l’air et en plein soleil, leur desséchement diminue le taux de reprise.
Ne pas enterrer le « collet » (jonction entre la tige et la racine), afin de ne pas bloquer le développement de l’arbre, voire même d’empêcher sa reprise.
Un apport organique est toujours favorable pour l’installation racinaire du chêne. Dans le cas d’un engrais chimique, préférer un engrais titrant d’avantage en phosphore et potasse qu’en azote (ex : N = 6, P = 15, K = 30), et sous forme anhydrique plutôt que chlorure. Ce type de fertilisation favorise l’installation du système racinaire et améliore la résistance à la sécheresse.
Recouvrer la zone racinaire avec un paillis ou mulch constitué de matériaux organiques. Ce procédé permet au sol de rester humide, évite les mauvaises herbes et produit les conditions favorables à un bon enracinement.
Bien arroser à la plantation, environ 30 litres d’eau pour une meilleure adhésion des racines à la terre.
En période de végétation, les arrosages au pied devront être répétés tous les 15 jours, et ceci pendant 2 ans (période de reconstitution du système racinaire).

Tracer le trou, d’un diamètre de 3 à 4 fois le diamètre du pot. Puis débarrassez-le de l’herbe et des mauvaises herbes. Creusez environ une fois et demie la profondeur du container.
Incorporer de la matière organique bien décomposée à la terre que vous avez retirée.
  Disposer un quart du mélange obtenu dans le fond, puis planter le tuteur de façon légèrement décentré, face au vent.
   Positionner l’arbre le long du tuteur, et combler le trou avec de la terre ameublie avec du compost. Ne pas enterrer le collet.
   Combler le trou en tassant légèrement la terre au fur et à mesure. Élaguez les pousses les plus basses sans toutefois toutes les supprimer afin de permettre au tronc de grossir. Fixez l’arbre à son tuteur.

 

Les racines : réseau ramifié souterrain à ne pas négliger.

Les racines ont un rôle d’absorption, de stockage des réserves et d’ancrage. La surface explorée par le système racinaire d’un arbre est deux à trois fois supérieure à la projection de sa couronne. Il est donc primordial de bien choisir une plante aux racines abondantes et bien conformées.